Pierre Regottaz
Écrivain | Artiste Peintre
PIER né à 7 mois 10 jours le 28-11-1941, en montagne au Châtelard en Bauges, dans l’école du père instit.
Cette mère, après l’imagination délirante, sa jalousie maladive, dont n’a pas encore été suivi, la nymphomane dévastatrice, dans sa crise furieuse, devra attendre 8 jours selon la sage-femme, si un petit Pier de 2,8kg va résister.
Tony et Lili vis-à-vis de ce cadet, garderont en eux cette culpabilité et verront en lui, plus il avance en âge comme l’être hybride entre petit homme et ange observateur…
Il grandira à Aix jusqu’à la fin 49, pour prendre ce train d’enfer en décembre 1949, via le Sud…
Jusqu’à ses 8 ans, il sera comme certains gosses à ne voir que sa mère, tout en ayant une grande complicité avec le père. Vers 3 ans, il se souviendra du boche, des avions en 44 passant au-dessus de la maison avec fracas et le chocolat d’un soldat américain, ainsi qu’en 45, sur la moto de Tony, descendant de la villa du haut, voir l’arrivée du grand homme du 18 juin.
Sommaire
Enfance à Aix
Parti Au Sud
Itinéraire Musical
L’Armée
Études
La Saga des Goths
PIER L’ANCIEN ET LA STATUE DU TAULIER
De l’aquarelle aux villages vus du ciel
Enfance à Aix
PIER né à 7 mois 10 jours le 28-11-1941, en montagne au Châtelard en Bauges, dans l’école du père instit.
Cette mère, après l’imagination délirante, sa jalousie maladive, dont n’a pas encore été suivi, la nymphomane dévastatrice, dans sa crise furieuse, devra attendre 8 jours selon la sage-femme, si un petit Pier de 2,8kg va résister.
Tony et Lili vis-à-vis de ce cadet, garderont en eux cette culpabilité et verront en lui, plus il avance en âge comme l’être hybride entre petit homme et ange observateur…
Il grandira à Aix jusqu’à la fin 49, pour prendre ce train d’enfer en décembre 1949, via le Sud…
Jusqu’à ses 8 ans, il sera comme certains gosses à ne voir que sa mère, tout en ayant une grande complicité avec le père. Vers 3 ans, il se souviendra du boche, des avions en 44 passant au-dessus de la maison avec fracas et le chocolat d’un soldat américain, ainsi qu’en 45, sur la moto de Tony, descendant de la villa du haut, voir l’arrivée du grand homme du 18 juin.
On va trouver que lui aussi est en avance…mais l’arrivée en mai 45 de la Quinette et des éclats de voix dans la maison du haut, va le perturber malgré ses 3 ans ½.
Il gardera cette incertitude envers sa petite demi-sœur.
Il se souvient de l’école maternelle, allant à pied dans la neige, descendre enfin à la villa Thérèse, cœur de ville, proche du parc. Il ne lâchera pas sa mère, malgré une belle loge pour lui au Casino Grand Cercle, pour un concert ou pièces…A l’entre acte, le voilà en bas sur une chaise contre Lili…
Entre 6 et 8 ans, il pratiquera la danse classique avec son aîné Djo et initiation au piano avec la méthode rose. Il assistera à l’enregistrement du 78 Tours de Djo à ses 5 ans ½, « C’est une fleur de Paris ».
Après la dernière année de maternelle, il sera envoyé avec Djo en pension dans un collège Mariste qui fait du CP à la 3ème à Rumilly. Le choc énorme d’un enfant qui ne comprend pas que ce couple, dont l’épousée avait fabriquée dans ses folles ardeurs délirantes 2 adultères…
Pourtant à la fin du CP…entre les messes dans les villages autour comme enfant de cœur, il récoltera les lauriers de tout l’établissement du CP au Collège.
Cérémonie grandiose dans la salle des sports qu’il n’oubliera jamais, avec son seul vélo en cadeau de parents. Djo et lui ont été 1er de classe toute l’année…
Les voilà de retour à Aix, lui en CE1, Djo en CM1 et toujours 1ers…Hélas, le drame, la déchirure arrive à grands pas. En novembre, il se casse le péroné gauche, son père dormira au pied de son lit 8 jours durant…
Pier découvrait un intrus très jeune, apparu dans le jardin du voisin où il s’était brisé « un os » et cet ange qui devine…voit s’écrouler ce lien avec cette mère, peu reconnaissable…
Ce chaos débouche à un départ fin décembre par le train de cette marmaille avec la génitrice et ce jeune de 20 ans, ancien soldat de la guerre de 40 et d’Indochine…via la maison du Sud de Pépé Jo.
La déchirure avec ce père resté là, dont le masque a marqué à jamais la mémoire de Pier…Il découvrit cet amour intense vis-à-vis de ce père, seul à rester auprès de lui…les premiers jours de douleurs.
Seul et dernier souvenir avant d’enlever le plâtre, dans une belle loge pour lui tout seul, avant Noël, de voir le film le plus merveilleux « Cendrillon ». Plus tard viendra Pinocchio et Blanche Neige.
Voilà ce qu’il emporte d’Aix et quelques moments sur le piano blanc soit seul, soit avec le virtuose, le Grand Djo.
Parti Au Sud
A peine arrivée à la villa de pépé Jo, Djo, Pier et Guiguite 6 ans ½ devront partir en pension à Lorgues pour 6 mois, car ce couple boiteux sans emploi campa à la villa en attendant au rez-de chaussée un peu d’espace…
Djo et Pier encore à la tête de leur classe, éjectant les 1ers installés avant leur arrivée… ils auront droit le jeudi à une sortie leçon de piano avec une pianiste âgée, adorable…
De retour, ils auront droit à s’installer dans un appartement de secours, dont à la main on touche le plafond. Une cuisine, une vraie chambre pour le souple et une pièce du milieu pour « les 3 frères », ouvert sur le jardin de 400m2 où les locataires (1 au rez de chaussée, 2 autres au 2ème étage pourront faire sécher leur linge).
Cela durera jusqu’à ce que le vieux couple dont un accordeur de piano doit s’enfuir pour cause de dépravation de ce vieux, grâce à Pier qui n’aura jamais sa langue dans sa poche…On récupéra une salle à manger, salon (avec 1 lit) et une chambre pour le couple et la 1ère demi-sœur…
Djo ira enfin dans la chambre du 1er logement, Pier et Guiguite resteront dans la pièce du milieu avec un petit lit chacun…Ils connaîtront la petite école Place Lamartine, le collège des Myrtes à 1200 mètres de la villa et pour Djo et Pier le fabuleux lycée de Boulouris dans la pinède. Pier décrira en détail cette période aussi (49-61) …
Ils iront voir leur père peu souvent mais avec une joie intense. Pier vers ses 11/12 ans pleura dans le train de retour et en cachette des jours durant…Heureusement qu’il y avait les filles du collège, du lycée, des classes de monitrices de gym et les copains, les boums et le piano qui s’améliore et les connivences entre les 2 grands.
Guiguite, fâché avec l’école, partira rapidement à Paris dès 16/17 ans… Djo fera même des concerts dans les discothèques…il rencontrera sa petite Bernadette …puis mourra à Cherchell en 1961… Pier se retrouvera en seconde en cours privé Sévigné à 500 mètres de la villa. Il rejoindra Djo, en oubliant la 1ère …à son école privée comme pion une année.
Djo partir à 18 ans comme para, major de promo, EOR de Cherchell pour y mourir. (Dernier à l’avoir vu en gare de St-Raphaël)
Je suis de retour en 1ère, en ratant l’oral pour 3 points. Je repiquerai en 60/62, réussira le concours de pilote de l’année mais la mort de Djo arrêtera ce succès. Pour enfin passer mon 1er Bac en juin 61 et…partir à l’armée via chasseur alpin, EOR de Cherchell, Officier appelé à ORAN et un destin autre dès le train du 4/5 juillet, direction Annecy.
En attendant, ce sera beaucoup de piano, des compositions et mon concerto baroque qui aura une suite.
Fini ce jeune libéré, voilà ce jeune appelé et la rencontre de son immense grand amour « La Fiancée de la Guerre », « La Princesse de Cherchell » (Presse du Midi fin 2020) …
Cette période 61/64 est totalement décrite dans ce roman historique où le piano est présent et qu’enfin l’obtention du Bac Philo en juin 64, au moment où la fiancée de la Guerre d’AFN m’abandonne, sans jamais une explication, pour un Ibère puis un deuxième, envers qui elle a tu la vérité de 33 mois d’amour avec sa vertueuse future.
Pier, ira en retard à l’université pour un Doctorat IGA en 1975, un Master 2 à l’IAA en 78/79 et devenu Prof remplaçant en 1981 avec le Capes (sans concours vu ses titres) en 1993…et de beaux postes dan les lycées de Valence, St-Raphaël et à la Réunion (Prof Lycée-IUFM (EN) jusqu’en 2021.
Le piano est toujours là…Mais la rupture avec sa fiancée trop aimée, va l’amener à un mariage pour l’oubli…avec 25 ans et plus avec cette « Mytho, perverse, pathologique » qui lui donnera deux fils dont l’un est le résultat d’un laisser faire volontaire en 1966… » Le Château de Cartes ». Elle usera de gestes terrifiants envers ce fils…et pire.
Il faut retenir l’essentiel : il reste auprès de cette personne, car JSR, ce premier fils dès 5 ans est un surdoué du piano et pire, composera dès 7 ans au piano et 12 ans aux synthés…après un conservatoire besogneux vu ses problèmes de QI assez limité. Mais une médaille d’or avec le concerto en Fa de Gershwin.
Pier, au milieu de ses périodes militaires Drôme/Ardèche et Var, s’occupera de ce compositeur concertiste de Génie, 15 ans durant avec 350 compositions, 700 concerts (1980-1995) et 1 200 000 albums (Cosmos Baby aux Presses du Midi)
Après le flag, la plainte, le procès gagné, sa demande de divorce, une nouvelle vie inattendue lui tombe dessus comme un beau manteau neigeux…
1996, un 21 juillet, de la Réunion jusqu’en 2001 comme prof, écrivain. De retour à sa villa dans le nouveau Golf, construit en 1988 et ses 1500m2 de jardin adossé à un bosquet de pins parasols juché au bout du parcours N°16 de ce Golf. Il va vivre l’enchantement avec Wally, la « ti créole » …et enfin à la retraite de prof, sera en stage d’aquarelle 2 ans durant, d’où sortira environ 65 Tableaux, dont certains très réussis voire enthousiasment les « visiteurs ». Jouera toujours du piano, ce beau piano à queue Kawai acheter à Valence pour JSR, Cosmos Baby…disparu de sa vie depuis le flag et « trahison d’Œdipe » aux Presses du Midi.
Le 2ème fils sera présent 9 ans durant, de 94 à 2003 puis avec ses remous partira à Paris pour ses 4/5 années de Fac, tout en ignorant son père, soit 20 ans à ce jour en 2022…
Itinéraire musical
Vers 5/6 ans à Aix, villa Thérèse, vers la gare et le parc du Grand Cercle, Tony (papa) avait un piano à queue blanc, où il composait ses chansons, revues et son opérette (après notre départ dès fin 44).
Sur ce piano, Djo, le surdoué, jouait avec aisance, même des airs de chansons populaires entendus à la radio (la TSF). Si bien, qu’à ses 5 ans ½, il enregistra un 78 Tours. Deux grands chefs d’orchestre André et Paul voulaient l’emmener aux USA.
Pour ma part, je pianotais le début de la méthode rose. Début 50, une fois arrivé à Saint-Raphaël à la villa de Pépé Jo, dès janvier (après la rupture fracassante de la mère envers papa), nous voilà en pension à Lorgues (65 km dans les terres intérieures du VAR …)
En compensation, le jeudi sur 6 mois, Djo et moi avions 1h de cours de piano, chez une prof du village. Le solfège étudié et la Méthode Rose complètement avalée…
De retour à St Raphaël, le piano de pépé au 1er étage, profitait de nos doigts seulement 1 à 2 fois par semaine. La mère et son jeune prétendant Bob, sans ressources, nous privaient pour toujours d’un moindre cours de piano…La pauvreté jusqu’au service militaire.
Vers les 15 ans du grand Djo, le piano descendit dans le cabanon du devant aménagé en une pièce pour les 3 frères…Le génie de Djo et ses réussites sur des morceaux classiques ou de variétés et sa volonté, le plaisir de m’emmener avec lui au piano, m’a permis de me débrouiller main gauche, main droite dans quelques gammes : sol, fa, si majeur…pour faire des effets avec des airs de chansons très connues, entendues à la TSF.
Je jouerai La Mer, Les feuilles d’automne, une fleur de Paris etc…et plus tard en me perfectionnant dans certaines gammes aux 3 noires (SI-MI-LA), je composais des airs de chansonnettes et surtout un concerto baroque dès le départ de Djo à 18 ans, aux armées chez les paras et après concours aux EOR de Cherchell, où il mourut à 20 ans avec 4 autres EOR, broyés dans leur voiture Simca, par un car d’ouvrier peu à droite et un chauffeur allant trop vite. Dans la rubrique du dernier livre de la Saga (1er des 100 ans en cours) j’expliquerai son itinéraire.
Me voilà à la veille de mon service militaire en juillet 61 au 27ème et 15ème BCA avec une dizaine d’amis connus, quelques compositions et mon concerto baroque, qu’il m’arrivera de jouer un soir à Modane, au cours du repas d’apprentis EOR dans le restaurant, face à la gare, surprenant plus d’un de ces étudiants sursitaires de 22/26 ans, avec mes 19 ans et mes doigts magiques agités…
Cela se reproduira à Cherchell, surtout dans la ferme Brincourt en plein djebel, lors du 3ème/4ème mois de formation, où un piano m’attendait au 1er étage de l’ancienne chapelle (dont le rez de chaussée servait à notre section et ses 35 EOR sur les 150 de la compagnie.
Fin février, le colonel m’a demandé dans le programme quelques airs et le concerto… J’étais même prévu le 6ème mois à l’école, lors du grand dégorgement de fin d’Ecole, hélas supprimer pour cause de cesser le feu du 19 Mars 62…Entre temps, j’avais rencontré Florisse, la fiancée de la guerre, la Princesse de Cherchell.
Le piano du cabanon à St Raphaël va me servir pour composer des airs en l’honneur de Florisse, pendant la période de ce grand amour et surtout après cette profonde déchirure de juillet 64, inexplicable encore en 2022 à 80 ans.
Ce piano me poursuivra, avec, mes possibilités d’illusions de la virtuosité, soit encore quelques temps (64-66) à St Raphaël, au lycée E. Loubet à Valence où j’étais pion, avec le piano droit dans la salle des fêtes…Plus tard à l’Ecole Normale de filles à Valence en 73-74…et également avec ce piano acheté pour les 6 ans du prodige JSR, mon 1er fils, dont la musique semblait le seul moyen de s’exprimer face à des difficultés de compréhension, le limitant toute la vie durant au niveau faible d’un CE1 de l’école primaire.( Cosmos Baby raconte son histoire.)
Marié à cette épousée pour oublier la fiancée de la guerre, me voilà pendant les 5 premières années de conservatoire de JSR, à le suivre en solfège et au déchiffrage des morceaux classiques et leur technique. J’ai donc progressé, de 5 ans comme un élève de rattrapage pouvant avec des fautes ou des extraits de partitions classiques et surtout un concerto de Mozart de 8 pages en son entier, certes le moins difficile. Un grand bonheur…
Amélioration du solfège, du déchiffrage, des techniques, mes compositions, mon concerto et quelques grands airs avec mes effets « cinéma », je surprenais les copains et plus avec « Comme d’habitude » ou « Ne me quitte pas » …
Depuis 1996 avec la petite créole, il y avait dans la grande villa un magnifique piano à queue Yamaha, acheté plus en arrière pour JSR qui poursuivait son conservatoire à Valence puis à St Raphaël, pour enfin obtenir sa médaille d’or avec le concerto de fa de Gershwin… A chaque occasion, à la villa de St Raphaël, au chalet d’Aix et avec le piano synthé à trois pédales, je faisais toujours illusion d’un pianiste de talent.
Soit sur un piano à queue dans un 3 étoiles, à l’anniversaire de la créole, à la Réunion en 1998…alors prof au Tampon…Soit plus tard avec le 3ème fils et ses 12 ans, surdoué à l’école, invité à une émission d’A2 « Toute une histoire ».
De retour en TGV pour Montélimar et le Mas des Jorges, j’ai joué au piano après un Jazzman et un classique très doué dans la gare de Lyon, devant 300 personnes assises à la brasserie. D’abord pour me chauffer avec « Et maintenant » de Bécaud et le fabuleux « Comme d’habitude » avec ma rage et mon cinéma…Les 2 autres pianistes ont eu droit à quelques bruits de mains. Moi, surpris, 300 personnes debout et un tsunami de « mains de fans ».
Ce fils, le 3ème, Jojo, a découvert ce vieux papa et ses quelques dons cachés, comme il va découvrir l’écrivain et le peintre qui va passer des notes blanches et noires, de la plume au pinceau.
Le synthé 3 pédales, va servir de moins en moins… Pier l’ancien à 80 ans, n’a plus goût…Comme le grand Djo qui aurait dû être un concertiste de très haut niveau. Il devait être un chef d’orchestre et compositeur passionné. Dans leur âme, leur cœur, ce talent est plus brisé par la rupture en 1949 de la mère laissant ce père…aux grands talents, aux sentiments ancrés, au suicide raté, le grand Djo et moi à jamais, à ne pas réaliser la symbiose totale avec la musique soit par le piano, soit la «baguette », soit par l’écriture.
Voilà un itinéraire sans issue, avec le précipice coupant à jamais ces 2 grandes routes… musicales de Pier le cadet et le Grand Djo, l’ainé.
L’armée
Du service militaire aux 30 années de période d’officier de Réserve, du 2ème classe chasseur alpin au commandant honoraire proposé cinq fois au grade de Lt colonel, sans avoir obtenu ce grade honorifique. Malgré les postes de niveau avant les étoiles interdits aux réservistes.
Après ma seconde au cours privé à 800 mètres de la villa de Pépé à St Raphaël et une année de pion à Paris dans une école privée pour rejoindre le Grand Djo, qui avait abandonné le lycée après l’écrit du 1er Bac pour raison d’amour perdu avec sa « Bernadette » fille d’un pâtissier très riche de St Raph…et qui partira à 18 ans en AFN comme para, puis EOR de Cherchell où il mourra à 20 ans le 14-01-1961…
Revenu à Sévigné en 59/60 en 1ère, je passai les périodes de PME… Ratant le Bac à l’oral de 3 points (247/250) de la moyenne en repiquant à Sévigné sauf en Math, Physique Chimie et Sciences Nat, où mon niveau et mon goût pour ces matières m’autorisaient dans un cours privé, à ne suivre que le français, l’histoire géo et l’italien, je passais la PMS1…
Avec le succès, enfin en juin 61 de ce 1er Bac, en Sc. Nat, j’aurais dû faire PMS2 et après, au moment normal d’un sursitaire, d’aller pour 6 mois dans une école pour devenir aspirant ou sous-lieutenant de réserve… Mais mes 2 ans de perdu, malgré la mort du grand Djo, me voilà en juillet 61 chez les chasseurs alpins en Savoie puis en Algérie de novembre 61 à avril 62, faire les EOR de Cherchell et comme aspirant de mai à septembre, comme chef de section et adjoint du commandant de la compagnie de commandement et service à ORAN pour finir après 45 jours de perm, en attente d’une maladie amibienne et de ma libération fin janvier 63 dans les conditions embrouillées après le 5 juillet et les tueries en AFN, face aux pieds noirs restant et des harkis abandonnés…
Retrouvant en février quelques cours de philo à St Raph et à Valence, grâce au père…
J’ai, avec encore l’oral raté à 3 points, avec seulement 4 mois de cours…pour m’occuper avec un lieutenant de Réserve EOR de Cherchell, de la PME…
Le commandant m’a offert la direction pour 15 jours de PME SKY à Briançon, au moment des doutes et pire avec la fiancée de la guerre (sept 61-avril 64) … La cassure, la rupture…me voilà enfin avec le Bac Philo…Pion à Valence et de périodes en périodes, d’un régiment de Valence à des stages en 68 à Lyon (pointu…) et à Metz, E major des transports et logistiques puis des périodes régulières, des rallyes militaires etc…je passais de Lt à Capitaine et de Capitaine à Commandant de 1964 à 1995…où je n’ai même pas eu droit, pour magouille dans mon dos, au grade de Lt Colonel honoraire.
N’ayant pu faire une procédure, alors dans un divorce à ma demande face à une épousée, où les découvertes auraient amené plus d’1 conjoint chez le psy…ou derrière les barreaux. Pendant cette période, j’ai été Chef d’Etat Major tactique d’un régiment de réserve, adjoint réserve du Colonel de Gendarmerie du 26, du 07, du 83 pour les gendarmes de réserves …Ces derniers postes du rang d’un 5 barrettes.
Cette injustice pour plus de 30 ans de période à 80 ans est toujours profondément présente… Dès 2003, j’organisais dans une association libre « Les EOR de Cherchell » avec un bureau comprenant 1 EOR de Savoie, 2 de Valence, 1 de Fréjus et 2 de St Raphaël. Puis en 2008 en association 1901 à Draguignan. On avait retrouvé 200 EOR avec des présidents de régions, des dépôts de gerbes…et notre présence (+ de 50) à Evreux, pour les 50 ans de la mort du Prince François d’Orléans, EOR de Cherchell, mort en 1959. En présence du Comte de Paris, Duc de France.
En 2011/2012, devenu Pt d’honneur de l’association « EOR de Cherchell » (abandonnée par les remplaçants pour rallier une autre association) « toute l’Ecole de Cherchell » …qui ne m’a jamais concerné. Me voilà à la demande d’un ministre JMB (qui sera un parrain du Mémorial National aux appelés d’AFN et à leur famille) à la tête de FEMENA, association nationale 1901, créée pour tous les appelés vivants devenu symbole André Esprit, EOR de Cherchell, tué en embuscade le 8 mars 62, à 10 jours de cesser le feu.
Le mémorial a été édifié à Montélimar avec 3 sculptures et le buste d’André Esprit à Grenoble, sur sa tombe…
Le 8 mars 2012, avec les hauts parrainages du Pt VGE, du Pt des Maires de France Pélissard, de l’accord du Pt de la République (reçu par son chef d’Etat Major) , du Prince, Compte de Paris, Duc de France et du ministre de la Défense. Ce mémorial a été inauguré avec le nouveau ministre, des troupes etc…où j’ai lu le courrier de ces prestigieux « Hauts patronages ».
Quelques années après, installé en 2012 avec Wally et mon 3ème fils, qui deviendra de 5 à 15 ans, plus jeune porte-drapeau de France, comme fils d’A.C d’AFN et plus jeune « Lycéen, Bachelier de France ». Ce mémorial pour faire plaisir à 2 sbires et services « présents » en AFN sans plus, est devenu un simple monument aux morts d’AFN de Montélimar.
Voilà le circuit militaire qui se termine par le fléau de ces 10/20 dernières années. Le triomphe des glorioleux, prenant et usurpant ce qu’ont fait sans désir de récompense ou autres, que ce soit dans les domaines musicaux, culturels pour la mémoire des AC…ici d’AFN.
Malgré des écrits témoignant à 20 ans de mes actes en AFN…Seul une ministre a rattrapé 15 ans d’oubli, en 3 mois avec en 2003 l’ONM, me disant mériter plus…2022 (19 ans après ?)…
Merci Mme A.Marie J’aurai de loin préférer mes 5 barrettes que le rouge ONLM…Même à 80 ans, pour mon dernier courrier en cours, avant le dernier souffle coupé…
Études
Brillant gamin comme le grand Djo, de la primaire jusqu’ en 4ème, sans toutefois avoir toujours ou souvent la 1ère place, perturbé dès la 3ème, je trébucherais jusqu’en juin 1961 en 1ère M’prime.
A Aix puis à St Raphaël où je quittais le collège des Myrtes, je rejoins le grand Djo au lycée de Boulouris, ouvert 1 an auparavant. Djo rentrait en 1ère… Affolé par cette ambiance, au milieu des pins parasols et la mer si proche et surtout la mixité, j’ai plus tenté la conquête des 2 ou 3 belles filles qui m’ont détourné des études. J’échouai à Draguignan au BEPC et du coup pas de retour au lycée, sinon encore en 3ème…
Découvrant mes égarements, mon père accepta mon intégration à 500 m de la villa Chevreuse de Pépé Jo, au cours Sévigné en seconde…Djo n’ira pas à l’oral du Bac, partira à Paris comme pion dans une école privée où il passera un CAP de Comptable. Ma seconde fut correcte, mais ce succès auprès des adolescentes commençait à prendre forme…(Tout cela sera exprimé dans le dernier des 8 volumes de la Saga des GOTH, qui est le premier de la série.)…
Coup de théâtre, je ne rentrais pas en 1ère et je rejoins le grand Djo comme pion dans son école privée à Paris, St Mandé, Bois de Vincennes). Juillet 1959, il part au service militaire, para, concours EOR de Cherchell en AFN où il meurt le 14-01-1961…
Je retourne à St Raphaël avec quelques petits boulots d’été…Je m’inscrit en 1ère au cours Sévigné avec sérieux avec une moyenne sur l’année de 12,75. Mais en 1960, en ne regarde pas le carnet de notes et j’échoue à l’oral pour 3 points (9,75/20), gifle et immense tristesse, persuadé de rejoindre à Boulouris des potes au 2ème Bac Sciences Naturels…
Je repique à Sévigné, exempté des cours de Maths, Physique/Chimie et Sciences Nats (avec des plus 15 au Bac raté). J’ai erré dans la ville , mais il y avait pour 2 ans des monitrices de gym au Creps de Boulouris, nous permettant de belles conquêtes.
Le grand Djo meurt à 20 ans en AFN (un deuil jamais accepté de mes 19 ans à ce jour à 80 ans passés…) Je réussis ce 1er Bac enfin, le jour de ma fête le 28 juin 61… De retour d’AFN, avec un passage à l’hôpital militaire pour surveillance d’amibes…j’ai pu m’inscrire au Bac un peu à St Raphaël et de janvier à avril à Valence Tournon, où j’étais élève et pion, grâce à mon père Tony…
Soit en réalité 4 mois de vrais cours, mais hélas pour 2 points ½, j’échouais encore. Enorme choc avec la fiancée de la guerre…me baladant entre Valence et St Raphaël (j’allais peu à peu la perdre en 1964…) Mais dans ce merdier et quelques très belles conquêtes en mai/juin 64, j’obtenais enfin le Bac L à l’oral à Marseille …
Je perdais la fiancée de la guerre, sans savoir pourquoi… Pion au lycée E.Loubet, j’irai en 64/65 et 65/66 à la Fac de Grenoble avec le handicap à propédeutique (L-Italien-Géo) de prendre toujours un 5 en Italien, deux petits 8 ailleurs) Voir le roman « Le Château de Cartes »
Marié en 66 avec Jany pour oublier Florisse et ma guerre en AFN…Me voilà en 62/68 comme Elève Instit remplaçant à l’E.N de Valence… C’est en 69/70 que je retourne enfin à la Fac, car l’Enseignement Catholique de la Drôme, me fait confiance et me nomme prof de collège à Livron. Devant cet honneur, ayant le jeudi et le vendredi de libre, je profite des réformes grâce à mai 68 pour réintégrer la Fac en Histoire/Géo avec Italien des géographes.
J’assite aux 12h de cours sur 18h…je réussis quelques unités de Valeurs en juin, avec une joie qui m’encourage pour les 3 ratés…Tout l’été je révise mais doit accepter un poste de prof du privé très loin, à la Mure…. Repassant en septembre/octobre les autres unités, j’ai eu enfin une première immense joie de réussir cette 1ère année.
En passant au Rectorat avec cette réussite et mes 3 ans de pions, 1 an d’Instit et 1 an de prof du privé…je suis renommé pion au lycée de Vizille, à 15km de Grenoble à mi-temps avec une bourse complémentaire. De 1970 à 1975, je réussirai la 2ème année DEUG, puis la Licence et la Maitrise en Géo Alpine avec le Mémoire « Valloire Station Village » où j’ai été 6 mois le Directeur de la station tout en allant à la Fac, 6 h le vendredi.
J’enchainais le DEA et le Doctorat sur le Parc du Vercors en Drôme, après 3 ans de recherche, un poste de prof à l’Ecole Normale de Filles à Valence. En 74, chargé de Mission au Ministère de l’Equipement, DATAR…à) Paris et enfin obtenir ma thèse le 31 mai 1975 à Grenoble. La boucle était bouclée et chaque fois la presse s’est intéressée à moi, ainsi que les organismes culturels comme le Kiwanis, Lyons Club ou Rotary. Plus tard, au milieu de mes fonctions, j’obtiendrais le Master 2 de l’IAE de Grenoble en 78-79…
Ce certificat d’aptitude à l’Administration des Entreprises, pouvait se faire en deux ans pour des adultes ingénieurs ou du niveau Bac+5… Devenu prof en 81, grâce à un préfet qui m’appréciait, je devenais Adjoint d’Enseignement titulaire 24 mois après mon poste à MA …
J’attendrais tranquillement le décret 72, alors prof dans un super collège de St Raphaël pour son concours, obtenir le Capes d’Histoire-Géo et devenir Prof Certifié, muté au lycée St Exupéry à St Raphaël, où j’avais pu suivre quelques semaines entrecoupées de retour d’AFN, les cours du Bac L… Je fus nommé 5 ans durant de 97 à 2001 comme prof au lycée tout neuf au Tampon et prof vacataire à l’IUFM de St Denis de la Réunion.
Voilà ce parcours avec diplômes et parallèlement des postes dans les derniers en lycée et IUFM soit 27 ans, plus 10 ans de cadres sup, soit 40 ans avant d’être libre pour la peinture et continuer la saga des Goths ou en 2001, 3 romans étaient parus et distribués par Les Presses du Midi…
PS : Voir la rubrique « 8 ROMANS » pour la SAGA des GOTH…
L’histoire de la statue, des 2 Bus à l’Arc de Triomphe, du sculpteur et ses 4 têtes ratées. De l’emplacement mal choisi et de l’usurpateur de service, les résultats dégradés : Un gâchis voire pire .(Ils n’apparaissent pas dans le livre… ) Les 480 FNAC l’ont distribué (10/20 ex) et 250 dédicacés en ma présence et d’autres fans auteurs dans des concerts hommage au Taulier en 2019-2020.
La Saga des Goths
Les premières pages sont sorties, quand le grand Djo décide de devancer l’appel, aller chez les Para puis l’AFN… Alors j’ai eu envie d’écrire quelques pages sur un vieux cahier en quelques petits jours, du début de 1990 à St Raphaël.
Je les ai gardés, dans l’espoir un jour peut-être de sortir un livre sur les 3 frères, une fois Djo de retour. Afin de rendre notre enfance et notre jeunesse, nous les trois Goths, pleine de séismes, avec joie, pleurs ou déchirures.
Elles seront donc dans ce premier roman de la saga des Goths. Mais il sera le dernier des huit à fermer le cycle si à 80 ans, je peux arriver à la fin de ces 100 ans…
Il a fallu ce premier drame avec l’épousée, dont son comportement autour des concerts du premier fils et du jeune trompetteux, aussi laid que bête…Pendant son absence pour réfléchir, sortira en 30 jours « Le château de cartes », la période de la rupture avec la Princesse de Cherchell, mes années avec l’épousée et les 12/14 ans de directeur artistique de JSR…1964-1994…
Le pot aux roses découvert « La trahison d’œdipe » suivra avec une enquête d’un an, tout en l’écrivant.
La rupture avec cette épousée, ma renaissance et l’exotisme de l’île Emeraude, va me pousser à honorer 7 mois de rencontre avec une jeune femme de cette île Bourbonne en 1995/96…
Le destin à nouveau sur les pentes du volcan dans « La créole et le flamboyant », je rencontre la petite fée Wally et on écrira rapidement une légende « Wally et la comète Anaïs ». Depuis le 21/7/96 avec elle, qui m’offrira le Ti Jojo en 2002. J’écrirai « Cosmos Baby » en hommage à ce pauvre JSR, mon fils aîné et ses 700 concerts et son aventure d’un génie compositeur concertiste sur piano synthé.
Il me faudra à la retraite, dès 2001, de retour de l’île, mes nouvelles maisons de St Raphaël, Aix les Bains, de la Réunion à Montélimar, continuer à la demande de l’éditeur des Presses du Midi, d’abord de coloriser la BD de mon père Tony « Pokerdas le spartiate à Olympie » éditer en 1968, créé en 1964…et surtout à la mort de Johnny Hallyday le 9/12/2016…à la fois sortir avec 50 fans après l’édification de la statue (ratée) de 3 mètres à Viviers en Ardèche.
« Pier l’ancien et la statue du Taulier » que l’on a trouvé à la FNAC, Amazone, Cultura et dans mes dédicaces. Et éditer les 600 pages de cahier, tirées de 487 lettres écrites sur mes 33 mois pour la Princesse de Cherchell et mes 19 mois d’AFN… Sorti en 2020 en même temps que « Wally et la comète Anaïs » enfin mis en édition…
Plus de 40 ans pour aller au bout (1974-2020) La boucle semblait « tournée » avec quelques belles dédicaces et la parution dans la revue de 350.000 exemplaires, « l’Ancien d’Algérie » des photos de la couverture, d’un résumé et du bon de commande.
En 2021/22, mon 3ème fils « Ti Jo » a eu droit à son histoire magique, né le 15 août 2002 à St Raphaël, devenu plus jeune lycéen bachelier de France… Le manuscrit tapé par sa mère, reste volontairement en l’ETAT (il reste un résumé de ses 2 ans à ce jour de ses 19 ans et plus) …pour lui offrir « Jorick le dernier Goth »
A 19 ans, en 5ème année de Fac de vidéo, jeux, film à Cannes, il doit rendre un site sur les créations de cette « Saga des GOTHS »
A l’ouvrage pour 4 mois jusqu’au 15 août 2022…moi je tente enfin la clôture de ces 8 volumes avec le N°1 de 200 pages environ : TONY d’Aix et le GRAND DJO…Pour le Ti Jo qui porte ce nom des Regoth, existant des siècles avant J.C chez les rois barbares…, ces vestiges…pour son trajet espéré.
Pier l’ancien et la statue du taulier
L’histoire de la statue, des 2 Bus à l’Arc de Triomphe, du sculpteur et ses 4 têtes ratées. De l’emplacement mal choisi et de l’usurpateur de service, les résultats dégradés voire pire.
Les 480 FNAC l’ont distribué et 250 dédicacés en ma présence et d’autres fans auteurs dans des concerts hommage au Taulier en 2019-2020.
De l’aquarelle aux villages vus du ciel
Très jeune, Pier griffonnait avec les tubes de gouaches. En 6ème, son cahier de sciences naturelles était décoré des animaux sauvages ou de la ferme. Ce gros cahier est depuis au lycée St Exupéry. Avant, il était gardé par Mr Terrestri prof au collège des Myrte (son 1er poste) …des BCA aux EOR de Cherchell et le RIMA à ORAN en 62.
Il faut attendre ses 19 ans et le redoublement de sa première et la mort du Grand Djo en janvier 61 en AFN, nous préparer un carton de dessins et peintures à l’aquarelle, qui devait servir pour rentrer à l’Ecole des beaux-arts de Nice … Le 1er Bac enfin empocher, il ira dès juillet 61 à l’armée…
Il ne reprendra le pinceau, qu’en arrêtant d’être prof à la Réunion fin 2001 et en revenant s’installer dans la grande villa construite dans le golf de Valescure, à St Raphaël …
Il pourra suivre pendant 1 an des cours d’aquarelle, par une prof peintre de Talent (au mari protecteur à tout prix). Il y ajoutera 2 ans durant des vidéos, des livres nombreux sur ce style de peinture. N’aimera pas celle à l’huile et après 65 tableaux, trouvera sa voie avec 30 grands tableaux sur les villages du Sud vus du ciel avec l’acrylique et des couleurs flamboyantes…
Il a arrêté l’aquarelle vers 2005 mais continue ses beaux villages à 80 ans (regarde les tableaux et articles pour éclairer ses réalisations avec le pinceau…) Déc 1994, il réalisera enfin ce besoin d’écrire avec les Presses du Midi ses 8 romans, dont le dernier « Tony et le grand Djo »…n’est qu’aux premières pages…